Magnitude de Richter
Charles Francis Richter a imaginé en 1935 une échelle qui permet la mesure de la magnitude correspondant à l'énergie libérée au foyer d'un séisme. Plus le séisme est puissant, plus il libère d’énergie et plus la magnitude est élevée. Cette mesure s’effectue grâce à la lecture d’un appareil appelé sismomètre dont les enregistrements sont des sismogrammes.
Pour des raisons pratiques et de simplification, les médias indiquent une échelle de Richter avec des graduations et une limite à 9. En réalité, cette mesure n’a pas de graduations et encore moins de limite. Le terme d’échelle est même impropre. Par exemple, le tremblement de terre de plus grande magnitude connue au cours du siècle dernier est celui du Chili en 1960 (magnitude 9.5). Les magnitudes citées de nos jours sont en fait des magnitudes de moment (notées Mw).
La magnitude n'est donc pas issue d'une échelle mais d'une fonction mathématique qui la fait varier d'un facteur 10 à chaque changement d’unité. Par exemple, un séisme de magnitude 6 est dix fois plus fort qu'un séisme de magnitude 5.
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